16.11.07

Brèves

L'État violent et voleur aux prises avec les violents et les voleurs

Avec ces grèves, l'État récolte ce qu'il sème. Il sème l'irresponsabilité, il récolte la violence. A force d'être là où il ne devrait pas être (les transports, l'enseignement - et bien sûr la santé, mais la question n'est pas là aujourd'hui), il dresse en face de lui des irresponsables, qui savent que personne n'est en réalité comptable de l'argent volé au contribuable.
Le maintien des privilèges les plus arbitraires est donc justifié : au nom de quoi l'État pourrait-il le refuser ? Les politiciens sont les premiers à s'octroyer des privilèges aux dépens du cochon de payant qui a eu l'idée saugrenue de rester dans ce pays de cleptocrates. Ils ne peuvent rien refuser à des gens aussi immoraux qu'eux.

Ron Paul, l'homme qui monte

Ron Paul, c'est le candidat anti-système, mille fois plus libéral que n'importe quel homme politique français. Il veut rejouer V For Vendetta aux États-Unis, il a des supporters partout sur Internet, et même en France. Il est probable que ce ne soit qu'un feu de paille et qu'il finisse étouffé par le système, mais on a le droit de rêver un peu.

Félicitations à mon supermarché

Le supermarché où je vais faire mes courses habituellement a réussi l'exploit d'avoir une journée entière dans son rayon librairie le livre Etre riche : un tabou français d'Eric Brunet. Ça n'a pas traîné : il a vite été remplacé par une dizaine de livres sur Che Guevara et plein d'autres bouquins antilibéraux. C'est ça aussi la loi du marché : les cochons aiment les cochonneries, il faut donc leur en vendre, on ne peut en blâmer le vendeur.

Aucun commentaire: